Un destin commun ? : études sur le futur dans les organisations internationales et formation d’une conscience globale pendant la guerre froide (1945-1989)
Auteur / Autrice : | Sibylle Duhautois |
Direction : | Jenny Andersson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 04/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, Institut d'études politiques |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Sciences Po (Paris ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'histoire de Sciences Po (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Mario Del Pero |
Examinateurs / Examinatrices : Jenny Andersson, Pierre-Yves Saunier, Stéphane Van Damme, Or Rosenboim | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Yves Saunier, Stéphane Van Damme |
Mots clés
Résumé
Après la Seconde Guerre mondiale, surtout à partir du début des années 1960, et jusqu’à la fin des années 1980, plusieurs projets de recherche sur le futur ont été menés par des équipes internationales avec pour objectif la promotion d’une « conscience globale », soit un sentiment d'appartenance à une communauté humaine unique partageant un destin commun. Cette thèse examine certains de ces projets, en particulier ceux qui sont menés au sein d’organisations internationales appartenant au système des Nations Unies. Elle démontre que la pratique de la prospective a été, pendant la guerre froide, source de nouvelles conceptions du monde.Les recherches menées se situent à la croisée de plusieurs champs historiographiques dont les trois principaux sont l’histoire du futur, l’histoire intellectuelle transnationale et l’histoire de la globalité. Elles s’articulent autour de la problématique suivante : comment les études sur le futur menées au sein du système onusien pendant la guerre froide ont-elles contribué à faire émerger et à défendre certaines conceptions du global, faisant du futur du monde à la fois une catégorie d’exploration scientifique et une catégorie d’action pour un ensemble d’acteurs internationaux ?