Actionnement et détection du mouvement de différentes micro- et nano-structures
Auteur / Autrice : | Dmitrii Tumanov |
Direction : | Jean-Philippe Poizat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Nanophysique |
Date : | Soutenance le 23/06/2017 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physique (Grenoble, Isère, France ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Néel (Grenoble, Isère, France ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Serge Huant |
Examinateurs / Examinatrices : Julien Claudon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christophe Couteau, Taha Benyattou |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse s’inscrit dans le domaine de l'opto-mécanique et propose l'utilisation de différentes techniques de mesure et de manipulation des propriétés mécaniques de nano-structures.La première partie de ce travail est dédiée aux fils photoniques. Ces objets sont des structures en GaAs en forme de cône inversé, avec une longueur d’une dizaine de µm et un diamètre inférieur au µm, contenant une couche de boîtes quantiques à l'intérieur. Nous avons démontré une méthode de réglage statique du spectre de photoluminescence de ces boîtes quantiques sensibles à la contrainte, en utilisant des nano-manipulateurs pour contraindre mécaniquement les fils. De plus, grâce à la dépendance spatiale du décalage spectral, il est possible d’établir une carte de la position des boîtes quantiques.La deuxième partie de ce travail concerne la mise en mouvement de ces fils photoniques à l’aide d’un faisceau laser modulé à la fréquence de résonance mécanique. Les mécanismes physiques à l’origine de ces effets sont présentés et discutés.Dans la troisième partie, nous présentons une méthode permettant l’observation d'oscillations mécaniques de nano-fils fins (moins de 50 nm de diamètre) en utilisant un microscope électronique à balayage. Cette méthode originale offre la possibilité de contrôler de nombreux types de structures micro et nano-électromécaniques, dont la détection du mouvement n’est pas possible optiquement en raison de la limite de diffraction de la lumière. De plus, cette méthode permet également d'agir sur les propriétés mécaniques des structures via une force de contre-réaction qui devient non négligeable pour ces structures très légères. Cela ouvre la possibilité d'études fondamentales complémentaires liées au refroidissement du mouvement mécanique.