Mémorisation et reconnaissance de séquences multimots chez l'enfant et l'adulte : effets de la fréquence et de la variabilité interne
Auteur / Autrice : | Cindy Bellanger |
Direction : | Elsa Spinelli, Jean-Pierre Chevrot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | PCN - Sciences cognitives, psychologie et neurocognition |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de psychologie et neurocognition (Grenoble ; Chambery ; 1996?-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Colletta |
Examinateurs / Examinatrices : Céline Dugua | |
Rapporteur / Rapporteuse : Fanny Meunier, Pierre Largy |
Mots clés
Résumé
Les modèles de la perception du langage écrit et du langage oral mettent au premier plan l’importance du lexique mental. En effet, parmi les nombreux indices hiérarchisés et guidant la segmentation du flux continu de parole chez l’adulte et l’enfant, les indices lexicaux ont une place prépondérante. Tout au long de ce travail, nous nous intéressons aux spécificités du stockage des séquences multimots dans le lexique mental et à l’hypothèse d’une mémorisation de ces séquences en une seule unité.Ce travail se divise en deux parties, chacune composée d’une série d’expériences. La première partie interroge en premier lieu les indices impliqués dans les effets facilitateurs de la reconnaissance des noms au sein du groupe nominal. Pour cela, sont mis en perspective l’effet du genre grammatical porté par les déterminants et l’effet de fréquence de co-occurrence des séquences déterminant-nom sur le traitement du nom. C’est ensuite l’effet de la cohésion des séquences multimots sur leur reconnaissance qui est examiné.La seconde partie aborde l’influence de la variabilité interne des combinaisons déterminant-nom dans l’acquisition de la structure du groupe nominal chez l’enfant de deux ans à deux ans et demi. Au travers d’une étude longitudinale, nous opposons deux grandes conceptions de l’acquisition du langage chez le jeune enfant: la Grammaire Universelle et les approches Basées sur l’Usage.