Des jeux de miroirs au miroir du prince. : Le traitement des savoirs dans le Roman de Perceforest
Auteur / Autrice : | Andréa Rando Martin |
Direction : | Philippe Walter |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres et arts, spécialité recherches sur l'imaginaire |
Date : | Soutenance le 19/06/2017 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble, Isère, France ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène (Grenoble) |
Jury : | Président / Présidente : Anne Berthelot |
Examinateurs / Examinatrices : Danielle Jacquart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Mühlethaler, Christine Ferlampin-Acher |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Immense œuvre médiévale, le Roman de Perceforest réinvente la généalogie arthurienne en montrant la mise en place progressive d’une monarchie chrétienne. Celle-ci émerge sur une île peuplée d’enchanteurs et de fées, célèbre pour ses merveilles et ses monstres et sur laquelle règnent deux nouveaux rois, Betis et Gadiffer. Pourtant, les passages merveilleux recèlent de multiples références aux savoirs antiques et médiévaux qui permettent au lecteur averti de voir l’habile illusionniste derrière le magicien, la femme médecin derrière la fée et le phénomène naturel derrière le pouvoir fabuleux d’un animal inconnu, ce qui fait de ces savoirs l’un des principaux moteurs du mouvement de christianisation du roman. En rationalisant les épisodes merveilleux, en démasquant les impostures, les savoirs mettent au premier plan la notion de Nature et préparent non seulement l’arrivée du culte chrétien mais aussi la consolidation du pouvoir royal. A travers le roi et la noblesse, c’est en effet l’exercice d’un pouvoir naturel et chrétien qui se met en place.