Cotiser : au profit de qui? : économie politique comparée des cotisations pour la formation continue en régime capitaliste (France / Italie)
Auteur / Autrice : | Josua Grabener |
Direction : | Sabine Saurugger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire (Grenoble ; 2001-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Pacte, laboratoire de sciences sociales (Grenoble, Isère, France) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Bouillaud |
Examinateurs / Examinatrices : Jane Jenson, Paolo Graziano | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Verdier, Fabienne Maillard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le salaire socialisé, institution majeure des démocraties, est un tremplin incontournable pour construire une société moins productiviste, et plus égalitaire, capabilisante, durable. Pourtant de nombreuses cotisations, notamment celles pour l’éducation des adultes, sont mises au service de causes archaïques comme la croissance ou la compétitivité. Éviter (ou au moins pondérer) l’anthropocène implique de dépasser ces impasses du régime capitaliste : l’identification précise des mécanismes de subordination des cotisations à la valorisation de la propriété privée lucrative est donc indispensable. L’hypothèse générale de cette recherche est que l’échec de l’État Providence incitatif est d’autant plus grand que la pression contributive patronale sur le salaire socialisé est forte. Une comparaison entre deux pays post-dirigistes similaires (France et Italie) a permis de confirmer cette hypothèse et de réhabiliter la pertinence d’un marché du travail adossé à la propriété d’usage généralisée.