Utilisation d’une optimisation non-linéaire pour comprendre les structures cohérentes dans la turbulence et la transition
Auteur / Autrice : | Mirko Farano |
Direction : | Jean-Christophe Robinet, Stefania Cherubini, Pietro De Palma |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie énergétique |
Date : | Soutenance le 01/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, ENSAM en cotutelle avec Politecnico di Bari. Dipartimento di Ingegneria Meccanica e Gestionale (Italia) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences des métiers de l'ingénieur (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Dynamique des Fluides (Paris) - Laboratoire de Dynamique des Fluides |
Jury : | Président / Présidente : Laurette S. Tuckerman |
Examinateurs / Examinatrices : Yohann Duguet, Tobias Schneider | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Carlo Cossu, Colm-Cille Caulfield |
Mots clés
Résumé
Cette thèse vise à démêler les principaux mécanismes impliqués dans les écoulements transitoires et turbulents. L’idée centrale est d'utiliser une technique d’optimisation non linéaire pour étudier l’origine et le rôle des structures cohérentes habituellement observées dans ces écoulements. Cette méthode a été utilisée dans trois contextes différents. Tout d’abord, un écoulement laminaire linéairement stable a été considéré et l'optimisation a été utilisée pour calculer les perturbations les plus amplifiées parmi toutes les perturbations capables de déclencher une transition vers la turbulence. Une fois que la turbulence est bien établie, une optimisation non linéaire entièrement 3D maximisant l'énergie cinétique turbulente est utilisée pour étudier les structures cohérentes qui peuplent l’écoulement turbulent et les mécanismes responsables de la croissance et de l’échange d’énergie (optimale) sont étudiés. Ensuite, une approche de type système dynamique est appliquée aux équations du mouvement. La géométrie de l’espace des phases est étudiée en utilisant la théorie de la croissance transitoire pour évaluer l’importance des variétés stable et instable dans la dynamique. Dans le même cadre, un algorithme de minimisation non linéaire est utilisé pour calculer les connexions hétérocliniques parmi les solutions invariantes des équations de Navier-Stokes.