Fernand Léger : peinture, poésie et ''vie moderne''
Auteur / Autrice : | Bénédicte Duvernay |
Direction : | Giovanni Careri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts : histoire et théorie |
Date : | Soutenance le 22/05/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Jury : | Président / Présidente : Arnauld Pierre |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Paule Berranger, Jean-François Chevrier, Françoise Lucbert |
Mots clés
Résumé
Fernand Léger a vilipendé la peinture ''littéraire'' et ''narrative'', mais n'a jamais cessé de côtoyer la poésie. En cela, il s'inscrit dans une tradition qui, depuis Manet, a affirmé l'autonomie de l'art par rapport à une culture reçue pour développer une attention extrême aux manifestations de la vie qui lui est contemporaine. C'est sur cette base, dans la séparation nette de l'art avec la culture bourgeoise, que s'est épanoui le rapprochement des peintres et des poètes depuis cette époque. Mais la ''vie moderne'' dont parle Léger est différente de celle à laquelle sont confrontés les artistes du XIXe siècle. Guerre, chaîne de montage et métropoles industrielles sont la toile de fond de sa collaboration avec Blaise Cendrars, de son interprétation des Illuminations de Rimbaud, ou encore de la création de son propre livre illustré, Cirque, que la thèse propose d'analyser.