Développement et modélisation d’un textile prothétique mécaniquement et physiologiquement adapté à la cure du prolapsus génital féminin
Auteur / Autrice : | Annie Morch |
Direction : | Mathias Brieu, Damien Soulat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique, génie civil, énergétique, matériaux |
Date : | Soutenance le 05/10/2017 |
Etablissement(s) : | Ecole centrale de Lille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Lille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de mécanique de Lille (LML) - Laboratoire de Mécanique de Lille - FRE 3723 / LML |
Jury : | Président / Présidente : Jean-François Ganghoffer |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Ange Bueno, Aline Brunon, Michel Cosson, Thierry Mériaux, Jean-François Witz | |
Rapporteur / Rapporteuse : Karine Bruyère, Thierry Hoc |
Résumé
Deux femmes de plus de soixante ans sur trois souffrent de prolapsus génital. Cette pathologie se traduit par la descente des organes pelviens ; qui peut conduire à leur extériorisation partielle ou complète et s’accompagne de nombreux symptômes handicapants dans la vie quotidienne. Pour rendre une qualité de vie normale aux patientes, la solution la plus pérenne passe par la chirurgie avec pose d’une prothèse textile. Les prothèses synthétiques ont prouvé leur efficacité en comparaison à l’utilisation conventionnelle des tissus biologiques. Cependant, des études cliniques ont montréqu’elles provoquent encore de trop nombreux cas de complications. Ces textiles prothétiques dérivant des prothèses très rigides utilisées en chirurgie viscérale ne sont pas adaptés à la paroi vaginale.L’inadéquation entre les propriétés mécaniques de la prothèse et des tissus pathologiques pourrait être la raison de leur mauvaise intégration. Ces travaux ont permis de développer une prothèse textile qui soit mécaniquement adaptée auxtissus vaginaux, et permette, une fois implantée, de reproduire fidèlement le comportement physiologique des tissus natifs sains. En parallèle, un modèle de comportement est développé pour prévoir le comportement de la prothèse une fois intégrée dans le corps.