Subjectivités pendant l’urgence cardiaque
Auteur / Autrice : | Marianne Cottarre-Lafitte |
Direction : | Anne Jorro |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation. Formation des adultes |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche sur la formation (Paris ; 2007-2018) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Tourette-Turgis |
Rapporteur / Rapporteuse : Christine Delory-Momberger, Mokhtar Kaddouri |
Mots clés
Résumé
Que se passe-t-il chez les sujets confrontés à une crise cardiaque ? L’irruption brutale de symptômes dans lecorps active des phénomènes mentaux pour faire face à une urgence biologique qui menace la survie. Le sujeten crise est un soi à préserver en tant que soi-même, et un soi à transformer en tant que soi souffrant,nécessitant des soins. Deux niveaux de délibérations sont investis par la conscience en prise avec la menace :soi comme corps en crise, et soi, comme sujet en crise. L'urgence de préservation est psychique et corporelle.En se représentant soi-même avec toutes ses capacités, le sujet en crise lutte contre l'angoisse provoquée parl’infarctus du myocarde. Mais pendant que le soi-même résiste, le corps en crise impose sa temporalité etmenace le vivant. L'acceptation en urgence d'un soi souffrant est facilitée par une pleine conscience de soicomme corps et comme sujet. L'écoute au présent par le sujet en crise de ses ressentis du corps et de savulnérabilité, favorise la demande de soins.