Le travail des soignants dédiés à la vie face à la mort périnatale : sages-femmes et gynécologues-obstétricien(ne)s
Auteur / Autrice : | Claudine Schalck |
Direction : | Dominique Lhuilier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale. Psychologie |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche sur le travail et le développement (2007-... ; Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Almudever |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Lise Ulmann | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Minary, Florent Schepens |
Résumé
Grâce à des entretiens non directifs réalisés auprès de 16 sages-femmes et 16 obstétricien(ne)s, cette recherche tente de cerner l’impact que la mort périnatale a sur eux et sur leur travail, au-delà de celui qu’elle a sur les parents avec le deuil périnatal. Face à des progrès médicaux sans précédent, la société, les parents et les soignants eux-mêmes s’attendent peu à la survenue de la mort dans la naissance. Interruption médicale de grossesse ou mort périnatale inattendue confrontent cependant ces soignants à des épreuves au travail susceptibles d’avoir sur eux des répercussions majeures selon le contexte et l’âge de la grossesse. Elles donnent lieu à des déficits de la reconnaissance, qu’elle soit sociale, professionnelle ou personnelle. Leur restauration nécessite le recours actif à l’intersubjectivité engagée auprès des pairs comme auprès des parents afin que les soignants puissent continuer leur travail et y rester.