Interrelations entre l’activité de travail et l’usage de psychotropes : approches traditionnelles et perspective en clinique du travail
Auteur / Autrice : | Gladys Lutz |
Direction : | Dominique Lhuilier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale. Psychologie |
Date : | Soutenance le 24/04/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche sur le travail et le développement (2007-... ; Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Sarnin |
Examinateurs / Examinatrices : Marie Préau, Michel Hautefeuille | |
Rapporteur / Rapporteuse : Brigitte Almudever, Gérard Valléry |
Mots clés
Résumé
Être professionnel peut nécessiter de trouver de l’énergie sans limite et de remédier aux manquements de la gestion. Les produits stimulants, calmants, antidépresseurs, etc., peuvent y contribuer. Cette thèse s’intéresse à ces dynamiques complexes. A partir d’une revue de littérature et d’un dispositif de recherche-action clinique, elle contribue à la connaissance des interrelations entre l’activité, la santé et les drogues. Elle montre l’existence d’usages fonctionnels multiples irréductibles à l’idée de maladie ou de dangerosité. Elle observe que la prévention officielle masque le réel et organise l’ignorance sur le rôle de l’organisation du travail dans le recours aux psychotropes. Les chiffres sur les troubles de santé des actifs et sur leurs consommations de psychotropes imposent de renouveler le management du travail et de la prévention. Nous proposons de déplacer la prévention des addictions vers l’analyse du travail et l’étude de l’usage des drogues comme un système d’activités de préservation et de reconnaissance de soi.