Thèse soutenue

De la cité Arverne au diocèse de Clermont : Topographie ecclésiale, fortifications et peuplements de l’Auvergne entre Antiquité tardive et haut Moyen Âge (Ve-Xe siècles) : une approche archéologique.

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Auteur / Autrice : Damien Martinez
Direction : Bruno Phalip
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 03/03/2017
Etablissement(s) : Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'histoire Espaces et cultures (Clermont-Ferrand)
Laboratoire : Centre d'Histoire "Espaces et Cultures" - Clermont Auvergne / CHEC
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Bruno Phalip, Pascale Chevalier, Christine Delaplace, Laurent Schneider, Jean Terrier

Résumé

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En cherchant à renouveler la vision du rôle joué par les fortifications et les premiers lieux de culte chrétiens dans la structuration et l’évolution des peuplements médiévaux, cette étude offre une nouvelle synthèse sur l’histoire du peuplement de l’ancienne cité de Clermont durant l’Antiquité tardive et le haut Moyen Age. Si les connaissances acquises sur le sujet font l’objet d’une nécessaire analyse critique, la documentation est renouvelée par une approche résolument interdisciplinaire puisant dans les apports confrontés des données textuelles, archéologiques et monumentales (formes architecturales, techniques, décors, etc.). Cette recherche s’articule autour d’une monographie qui offre aujourd’hui de nouveaux horizons de recherches sur la question des habitats fortifiés de hauteur, et met en évidence la relation étroite qui unit fortifications et églises dès les Ve-VIe siècles. L’enquête peut dès lors être élargie aux problématiques relatives à la topographie ecclésiale de l’ensemble du territoire arverne ; notamment par l’examen documenté du glissement des cadres de la cité romaine vers les nouveaux cadres diocésains. Il s’agit alors d’analyser les permanences, les ruptures et les transformations qui ont conditionné les modalités d’occupation du sol entre le Ve et le Xe siècle, en scrutant le rôle des églises et des « châteaux » dans la formation de nouveaux noyaux de peuplement. L’enjeu est enfin de saisir les réalités d’un paysage monumental progressivement transformé et adapté en abordant la question de la persistance formelle ou de l’innovation, des continuités et des ruptures techniques, à travers l’analyse des plans, des élévations et des répertoires ornementaux choisis, tout en confrontant les données disponibles aux témoignages apportés par les sources textuelles