Thèse soutenue

La francophonie translingue à l'épreuve d'Agota Kristof

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Auteur / Autrice : Sara de Balsi
Direction : Violaine Houdart-Merot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française et comparée - Cergy
Date : Soutenance le 04/12/2017
Etablissement(s) : Cergy-Pontoise
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise))
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : AGORA (Cergy-Pontoise ; 2015-....)
Jury : Président / Présidente : Claude Coste
Examinateurs / Examinatrices : Rainier Grutman, Rennie Yotova
Rapporteur / Rapporteuse : Martine Mathieu-Job, Christina Horvath

Résumé

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Ce travail explore la « francophonie translingue », littérature écrite en français par des auteurs dont le français est une langue seconde, apprise tardivement par une démarche individuelle. Au sein de cet ensemble est examinée l’œuvre à la fois représentative et problématique d’Agota Kristof.Qu’implique le choix d’écrire en français, lorsque le français est une langue seconde, apprise par une démarche volontaire à un âge relativement avancé ? S’agit-il d’une simple « conversion » à un centre politique et littéraire prestigieux et à sa tradition littéraire, ou bien d’une pratique littéraire hybride, qui perturbe les liens supposés nécessaires entre langue, littérature et nation ?Une première partie de la recherche est consacrée à l’élaboration d’une poétique francophone translingue, qui rend compte des contraintes communes des écrivains du point de vue de l’institution littéraire, de la diversité et complémentarité de leurs imaginaires des langues et de la traduction, des régularités formelles et thématiques dans leurs œuvres.Dans une deuxième partie est abordée l’œuvre d’Agota Kristof. Son appartenance à la francophonie translingue constitue le point de départ pour interroger les positionnements de l’auteure, les transformations de sa poétique et les stratégies d’écriture qu’elle déploie.Si l’œuvre d’Agota Kristof gagne à être lue au prisme de la francophonie translingue, inversement la francophonie translingue mérite d’être « mise à l’épreuve » d’une écrivaine qui semble excéder son cadre.