Droit et morale dans la perspective de la neurophilosophie : essai sur le renouvellement d'un débat
Auteur / Autrice : | Mathilde Pare |
Direction : | Carlos-Miguel Herrera |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit - Cergy |
Date : | Soutenance le 10/02/2017 |
Etablissement(s) : | Cergy-Pontoise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise)) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de philosophie juridique et politique (Cergy-Pontoise, Val-d'Oise ; 1994-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Byk |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Millard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Muñagorri |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les publications successives de recherches neuroscientifiques relatives au sens moral ont relancé le débat sur l'existence de valeurs morales communes et naturelles.En effet, s'esquisse l'hypothèse de l'existence de zones cérébrales dédiées à un sens moral, qui serait, d'une part, une capacité au jugement moral, et d'autre part, constitué de valeurs protosystématiques.Par suite la thèse d'une distinction entre sens moral et mœurs connait une recrudescence et des théories naturalistes qui apparaissaient dépassées par le triomphe du relativisme culturel semblent ravivées.La thèse tente de montrer comment ces travaux, qui revisitent les fondements de la morale et tendent à en réviser la définition, pourraient déstabiliser l'assise actuelle de l'analyse des rapports entre droit et morale. Par exemple, s'il existait bien un phénomène d'édification sélective de mœurs diversifiées à partir d'une base commune, quel pourrait-être le rôle du droit dans cette dynamique ? En outre, ces travaux pourraient avoir des incidences en droit tant conceptuelles que pratiques autour de la question de la responsabilité juridique.