Auteur / Autrice : | Isabelle Delumeau |
Direction : | Philippe Jarnoux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 12/12/2017 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche bretonne et celtique (Brest, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Sylviane Llinares |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Jarnoux, Sylviane Llinares, Claire Laux, Gilles Palsky, Isabelle Surun | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Laux, Gilles Palsky |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'hydrographie française au XIXè siècle est mal connue pourtant c'est sans doute la période pendant laquelle elle a connu son plus fort développement portée par l'élan de la conquête coloniale.La collecte des données géographiques, la rédaction des cartes ainsi que I'approvisionnement des flottes de guerre et de commerce sont de la responsabilité du Dépôt des cartes et plans de la marine et des ingénieurs hydrographes qui forment un corps spécifique. Sur les terrains les officiers de marine reçoivent la mission de réaliser des levés et de collecter la moindre donnée qui pourrait servir à faire progresser le savoir géographique. Ils sont les indispensables auxiliaires des ingénieurs trop peu nombreux pour suffire à la tâche. Passée l'époque des grands voyages scientifiques (1790-1840), qui a permis de rénover la connaissance géographique du Pacifique et de ses rives, le rythme faiblit. En effet, la France, à la différence de la Grande-Bretagne et en raison de la modicité relative des crédits alloués à I'hydrographie, n'organise que très peu de campagnes exclusivement hydrographiques.Cependant, l'hydrographie française peine à trouver sa place sur le marché mondialisé de la carte nautique, dominé par la production britannique largement exploitée et copiée par les cartographes privés.La seconde partie de ce travail a pour objectif d'analyser les usages des cartes premièrement à travers l'étude du marché et des attentes des marins eux-mêmes. Enfin, nous nous sommes intéressés aux expériences quotidiennes de la navigation pour saisir la place que prend la carte dans la pratique des marins.