Auteur / Autrice : | Tiphaine Maurin |
Direction : | Anne Delagnes, Jean-Renaud Boisserie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Préhistoire |
Date : | Soutenance le 22/12/2017 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et Environnements (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie (Talence) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Jaubert |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Delagnes, Jean-Renaud Boisserie, Jacques Jaubert, Yonas Beyene, Sally C. Reynolds, Pascal Bertran, Emmanuel Fara | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yonas Beyene, Sally C. Reynolds |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans la Formation de Shungura l’apparition du comportement de taille de la pierre coïncide avec l’apparition de l’Oldowayen ancien et se concentre sur un laps de temps relativement resserré (Membre F et partie inférieure du Membre G ; 2,32 Ma à 2 Ma), bien que les hominidés fossiles soient présents tout au long de la séquence (3,6 à 1 Ma). Afin de questionner les interrelations et l’évolution entre les occupations humaines de l’Oldowayen ancien et les facteurs environnementaux, une approche multi-scalaire a été développée. Elle permet d’intégrer les très nombreuses données archéologiques (une centaine d’occurrences dans le Membre F et une cinquantaine dans la partie inférieure du Membre G) et paléoenvironnementales (incluant plusieurs milliers de spécimens pa-léontologiques des Membres E et F et les données géologiques de terrain). Selon le degré de préci-sion spatio-temporelle de ces différents registres de données, trois échelles d’analyse ont été rete-nues (complexe archéologique, zone d’étude, formation). L’analyse spatiale et taphonomique des données archéologiques couplée à l’analyse des cortèges fauniques a permis de démontrer que seul un petit nombre d’occurrences correspond à des occupations initiales dans le Membre F. Elles sont localisées à la base du Membre F, à proximité du paléo-fleuve Omo, dans un contexte général d’ouverture et d’aridification croissantes du milieu. À cela s’ajoute une répartition spatiale différen-tielle de certains taxons entre la partie nord et la partie sud de l’aire Type, qui pourrait être le mar-queur d’une plus grande emprise des zones humides dans le paysage de la partie sud de la Formation de Shungura.