Traitements visuels précoces du langage écrit : études chez l'enfant et l'adulte jeune
Auteur / Autrice : | Théodora Vahine |
Direction : | Jean-Noël Foulin, Sandrine Delord |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 15/12/2017 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de psychologie (Bordeaux) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Sandrine Delord, Muriel Boucart, Daniel Zagar, Quentin Lenoble, Stéphanie Mathey |
Rapporteurs / Rapporteuses : Muriel Boucart, Daniel Zagar |
Mots clés
Résumé
L’objectif de ce travail de thèse était d’étudier l’implication des systèmes visuels magnocellulaire et parvocellulaire dans le traitement de langage écrit, spécialement dans l’identification des mots. Quatre études expérimentales ont été réalisées afin de documenter le rôle respectif de ces deux systèmes pour différentes composantes de la structure du mot écrit, la lettre (Etude 1), la longueur du mot (Etude 2) et l’enveloppe du mot (Etude 3), ainsi que le voisinage orthographique (Etude 4). La dissociation des deux sous-systèmes visuels se fondait sur leurs caractéristiques fonctionnelles spécifiques : sensibilité aux fréquences spatiales basses et au contraste de luminance pour le système magnocellulaire ; sensibilité aux fréquences spatiales moyennes et élevées et au contraste chromatique pour le système parvocellulaire. Les participants étaient des adultes jeunes normolecteurs et des enfants de 10-11 ans, lecteurs novices, afin d’envisager l’implication de chaque système visuel à deux étapes de leur développement : maturité chez l’adulte jeune ; en cours de maturation chez l’enfant. Les résultats ont confirmé le rôle prépondérant des traitements parvocellulaires, ce qui corroborait le privilège accordé au traitement des lettres et traits des lettres dans la reconnaissance visuelle des mots. Le traitement de la longueur du mot s’est en revanche révélé être une dimension sélectivement magnocellulaire. L’ensemble des résultats est discuté dans le cadre de l’approche coarse-to-fine.