Le rôle explicatif des variables d'attitude et de personnalité dans les intentions de départ : Le cas des managers français.
Auteur / Autrice : | Stéphanie Fitton |
Direction : | Olivier Herrbach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 12/12/2017 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Entreprise, économie, société (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche en gestion des organisations. Entreprises familiales et financières |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Claverie |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Claverie, Nathalie Richebé, Karim Mignonac, Laïla Benraïss | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nathalie Richebé, Karim Mignonac |
Mots clés
Résumé
Les nombreux modèles de turnover que l’on peut trouver dans la littérature en gestion des ressources humaines illustrent l’importance pour les équipes des ressources humaines de prendre en considération ce sujet. L’objectif de cette recherche est d’étudier les facteurs organisationnels et individuels qui influencent l’intention de départ des managers français issus du secteur privé. Il s’agit ainsi d’analyser les effets de variables organisationnelles comme le soutien organisationnel perçu, la satisfaction de carrière, le conflit famille travail, le plafonnement subjectif ainsi que ceux de deux variables de personnalité, le locus de contrôle et les ancres de carrière, sur les intentions de départ.Pour répondre à ces questions de recherche, une enquête par questionnaire a été réalisée en septembre 2015 auprès de managers français issus de différentes entreprises. L’échantillon est composé de 305 répondants.Les résultats montrent le rôle prépondérant du soutien organisationnel perçu dont les effets sur l’intention de départ sont modérés par le locus de contrôle. Ainsi, il s’avère que les managers les plus internes, s’ils se sentent soutenus par leur employeur, sont plus volontiers satisfaits de leur carrière et éprouvent moins que les plus externes de conflits de rôle entre leur vie familiale et leur vie professionnelle ou encore de plafonnement hiérarchique. En revanche, nos résultats ont montré que, s’ils éprouvent, a contrario, une perception négative quant au support de leur employeur, ils développent alors davantage d’intentions de départ que les profils externes.Les variables socio démographiques telles que l’ancienneté entreprise, l’ancienneté dans le poste, l’âge ou la rémunération contribuent à expliquer l’intention de quitter l’entreprise.