Evaluation de la fiabilité de diodes Laser 1064nm en régime impulsionnel critique pour des applications "seed" de laser à fibre forte puissance
Auteur / Autrice : | Germain Le Galès |
Direction : | Laurent Bechou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Electronique |
Date : | Soutenance le 31/03/2017 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de l'intégration du matériau au système (Talence, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Christelle Aupetit-Berthelemot |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Bechou, Christelle Aupetit-Berthelemot, Bernard Orsal, Angélique Rissons, Simon Joly, Guillaume Pedroza, Alain Bensoussan, François Laruelle, Giorgio Santarelli | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Orsal, Angélique Rissons |
Mots clés
Résumé
Un nombre croissant d’applications Laser nécessite l’utilisation de sources impulsionnelles présentant une grande modularité en termes de durée, de puissance et de fréquence des impulsions Laser générées. Ces sources s’appuient sur une architecture bien connue, basée sur un amplificateur de puissance à oscillateur maître (MOPA) et intégrée dans un grand nombre de systèmes d’amplification optique. Généralement, elle se compose d’une diode « seed » jouant le rôle d’un oscillateur « source » et pilotée en régime impulsionnel fournissant des impulsions optiques à un étage d’amplification (solide ou fibré), dopé avec des éléments terres rares (ex. Ytterbium). Néanmoins, la puissance crête émise par ce type de diodes dépasse rarement quelques centaines de mW. Afin d’obtenir, en sortie du « MOPA », des impulsions d’une puissance de plusieurs dizaines de kW, il est donc nécessaire de concevoir une chaîne d’amplification optique possédant un gain élevé mais en contrepartie susceptible de générer des phénomènes optiques non-linéaires néfastes à l’application. L’utilisation de diodes Laser monomode commercialisées, à très haute fiabilité, dans des régimes de polarisation en courant crête très élevé mais sous des durées d’impulsion très courtes (très inférieures à 1μs), apparaît comme une solution alternative mais impose d’être validée tant sur le plan de la caractérisation électro-optique de ces diodes que sur la robustesse de leurs performances dans ces régimes critiques de fonctionnement.