Thèse soutenue

Caractérisation de la source des séismes par inversion des données sismologiques et géodésiques : mécanismes au foyer, optimisation des modèles de vitesse, distribution du glissement cosismique

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Auteur / Autrice : Julien Balestra
Direction : Bertrand Delouis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sismologie
Date : Soutenance le 04/04/2017
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Laboratoire : Laboratoire Géoazur (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) - Géoazur
Jury : Président / Présidente : Françoise Courboulex
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Delouis, Françoise Courboulex, Andreas Rietbrock, Jean Virieux, Aldo Zollo, Anthony Sladen
Rapporteur / Rapporteuse : Andreas Rietbrock, Jean Virieux

Résumé

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La caractérisation de la source d’un séisme se fait à partir de l’analyse des mesures des déplacements transitoires et statiques du sol, et dépend de la quantité et de la qualité de ces mesures. Nous avons travaillé sur la détermination des mécanismes au foyer des répliques du séisme de Saintes (MW 6.4, 2004), et sur la détermination de la distribution spatio-temporelle du glissement cosismique des séismes de L’Aquila (Mw 6.3, 2009), et de Miyagi-Oki (Mw 7.2, 2005) et de Sanriku-Oki (Mw 7.3, 2011). Ces travaux se sont basés sur des méthodes d’inversions, et différents jeux de données (accélérométriques, large-bandes, GPS et InSAR) accessibles ou non selon le séisme considéré. La seule diversité des mesures n’est pas suffisante pour décrire la rupture. La modélisation des données se confronte à des difficultés, comme par exemple la pertinence des modèles de vitesses sismiques pour la modélisation des données accélérométriques. Une autre problématique récurrente est la non-unicité de la meilleure solution déterminée par les méthodes d’inversions pour décrire les données. Pour répondre à ces deux problématiques, nous avons d‘une part développé une procédure d’exploration de modèles de vitesse pour déterminer les valeurs optimales capables de décrire au mieux les données accélérométriques du séisme de L’Aquila. D’autre part, nous avons développé une procédure de construction d’un modèle de source moyen que nous avons appliqué pour la détermination du glissement cosismique des séismes de L’Aquila, de Miyagi-Oki, et de Sanriku-Oki. L’ensemble de ces travaux et les réponses aux problèmes soulevés sont présentés dans ce travail de thèse.