L'utilisation de la justice organisationnelle dans une démarche de prévention des risques psychosociaux
Auteur / Autrice : | Caroline Piasecki |
Direction : | Dirk Steiner |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 13/09/2017 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : Laboratoire d'Anthropologie et de Psychologie Cognitives et Sociales-EA 7278 (Nice ; 2012-2016) - Laboratoire d'Anthropologie et de Psychologie Cognitive et Sociale | |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Milhabet |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Milhabet, Pascale Desrumaux, Philippe Sarnin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Desrumaux, Philippe Sarnin |
Mots clés
Résumé
Dans un contexte d’intensification du travail, sont apparus au-devant de la scène les risques psychosociaux (RPS). Au fil des années, la prévention des RPS et la qualité de vie au travail sont devenus des enjeux de santé publique, et les entreprises privées et publiques s’y intéressent plus que jamais. La littérature nous avait permis d’identifier, au-delà des facteurs de RPS tels que les caractéristiques des postes, la justice organisationnelle comme un prédicteur de santé au travail (Elovainio et al., 2003 ; Robbins et al., 2012). Notre première étude avait pour objectif de mieux comprendre les mécanismes par lesquels les dimensions de justice exercent un effet sur les variables de bien-être et de retrait. Nos résultats ont révélé à ce sujet que les perceptions de justice jouent un rôle médiateur dans la relation entre les caractéristiques des postes et les variables de bien-être telle que la satisfaction, l’attachement, l’épuisement émotionnel et les intentions de retrait, même si la médiation est partielle la plupart du temps. En effet, certaines caractéristiques des postes comme le soutien du supérieur continuent à maintenir un rôle prédictif et direct important, plaçant le supérieur au cœur du dispositif de prévention. Notre seconde étude a porté sur l’introduction des principes de justice au cœur d’une formation aux RPS pour les cadres d’un hôpital. L’évaluation des effets de cette action sur le sentiment de justice des personnels a montré l’utilité de former les supérieurs à la justice. Ainsi, nous avons pu élargir les possibilités d’actions sur le terrain pour prévenir les RPS en rendant incontournables les principes de la justice dans la conception du travail.