L'usage en partage : Analyse comparative des modèles socio-économiques d' ''économie de (la) fonctionnalité'' et d' ''économie collaborative''
Auteur / Autrice : | Yoann Sidoli |
Direction : | Emmanuel Kessous |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 20/03/2017 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes) - Groupe de Recherche en Droit, Economie et Gestion | |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Lazaric |
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Lazaric, Franck Cochoy, Dominique Vinck, Valérie Peugeot | |
Rapporteur / Rapporteuse : Franck Cochoy, Dominique Vinck |
Mots clés
Résumé
Parmi les désignations qui fleurissent dans la presse économique sous l’appellation attractive de « new business models », deux ont pour point commun de s’appuyer sur une logique de partage de biens : l’ « économie de (la) fonctionnalité » et l’ « économie collaborative ». Elles articulent l’exploitation d’innovations technologiques récentes avec l’évolution de pratiques sociales. Ces approches entendent tirer profit d’une transformation contemporaine des modes de consommation, caractérisée par une désacralisation du rôle accordé aux biens matériels.Notre axe de recherche questionne la construction et la signification de plusieurs modèles socio-économiques a priori tournés vers un développement durable. Bien que la multiplication des désignations sème le trouble dans leurs définitions, chacune d’entre elles peut être reliée à des réseaux d’acteurs distincts. Si les expressions « économie de fonctionnalité » et « économie de la fonctionnalité » ne se distinguent que par un déterminant, elles renvoient à deux approches en tension. De même, alors que le terme « économie collaborative » évoque au moment de son émergence la bannière « peer-to-peer », il se diffuse rapidement pour qualifier une forme de capitalisme connexionniste.Le déploiement des modèles étudiés permet de capter certaines transformations des représentations contemporaines. Le relatif succès des modèles est fonction de la correspondance des idéaux qui y sont attachés avec les faits socio-économiques éprouvés par les acteurs. Évolution des formes de travail, modification des contours de