Thèse soutenue

Contribution à l’étude de la gouvernance des risques bancaires. Approches théorique et empirique
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Auteur / Autrice : Nissaf Ben Ayed
Direction : Gérard MondelloYounès Boujelbene
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 12/12/2017
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE) en cotutelle avec Université de Sfax. Faculté des sciences économiques et de gestion
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Equipe de recherche : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes)
Laboratoire : GREDEG
Jury : Président / Présidente : Dominique Torre
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Mondello, Younès Boujelbene, Dominique Torre, Abderrazek Ellouze, Jean-Marc Figuet
Rapporteurs / Rapporteuses : Abderrazek Ellouze, Jean-Marc Figuet

Résumé

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L'objectif de cette thèse consiste à étudier les liens entre les mécanismes internes de gouvernance des banques et le comportement de prise de risque. Nous montrons qu’Adam Smith avait déjà mis en évidence la défaillance des mécanismes de gouvernance dans la Banque « Ayr » comme principal facteur induisant la prise de risque excessive et, par conséquent, sa faillite. Nous développons un modèle qui illustre qu’une rémunération indexée sur les actifs risqués n’implique pas une prise de risque plus importante. Nous constatons, aussi, que pour inciter le dirigeant à réaliser la meilleure combinaison d’actifs, le conseil d’administration est tenu de lui payer la rémunération la plus élevée. La thèse porte également sur l’étude des attributs standards du CA et ceux liés à la gouvernance des risques dans les banques de l'UE durant la période 2005-2015. Les résultats de la régression panel à effet fixe indiquent que les caractéristiques du CA affectent le niveau des crédits non performants et l’insolvabilité des banques de l’UE. Les résultats de la régression quantile à effet fixe révèlent une hétérogénéité dans la relation entre le risque bancaire et les attributs étudiés. Plus précisément, nous constatons que l’effet positif de l’indépendance et la fréquence des réunions du CA sur la gestion des risques bancaires est plus important dans les banques les plus risquées. Nos résultats mettent en évidence, également, que la prévention des comportements de prise de risque excessive des banques de l’UE nécessite l’amélioration de l’efficacité des CA à travers l’établissement des comités de risque et d’audit.