La négociation écologique en droit des études d'impact environnemental
Auteur / Autrice : | Séverine Borderon |
Direction : | Pascale Steichen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 06/04/2017 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Equipe de recherche : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes) | |
Laboratoire : Groupe de Recherche en Droit- Economie et Gestion / GREDEG | |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Doussan |
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Steichen, Isabelle Doussan, Charles-Hubert Born, Michel Prieur, Gilles Martin, Julien Viglione | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Charles-Hubert Born, Michel Prieur |
Mots clés
Résumé
Le droit applicable aux études d’impact environnemental a considérablement évolué depuis sa création par la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976. D’un droit fondé sur une nature cloisonnée, on se retrouve en 2017 avec un droit souple et négocié, fondé sur une approche systémique et dynamique des interrelations entre l’homme et son environnement. Les échanges de connaissances par le biais de l’expertise offrent progressivement un espace de négociation où les intérêts économiques et la réalité scientifique en viennent à fusionner, donnant naissance à une conception modernisée de la nature : celle de l’évaluation de la biodiversité par les services qu’elle rend à l’homme. Pourtant, la complexité de la nature dépasse l’appréhension que l’homme peut en avoir. Dès lors, bien que les procédures juridiques applicables aux études d’impact environnemental reflètent encore les limites imposées par le pouvoir de l’économie sur la nature, le droit ouvre néanmoins une brèche grâce aux développements d’outils numériques qui pourrait permettre de rééquilibrer les forces en présence. La naissance d’une négociation écologique où les expertises scientifiques profanes, la participation du public et la création d’une connaissance commune de la nature influenceraient également la décision publique est alors peut-être en pleine émergence.