Pouvoir(s), conflits et recompositions sociopolitiques : L'exemple du couloir rhodanien (1750-1820)
Auteur / Autrice : | Nicolas Soulas |
Direction : | Stéphane Durand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 11/10/2017 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Culture et patrimoine (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Norbert Elias |
Jury : | Président / Présidente : Natalie Petiteau |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Durand, Natalie Petiteau, Michel Biard, Valérie Sottocasa, Élie Pélaquier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Biard, Valérie Sottocasa |
Mots clés
Résumé
Cette thèse d'histoire politique, à cheval sur le XVIIIe siècle et le XIXe siècle vise à mettre en évidence les mutations de la vie politique locale et les ruptures opérées par la Révolution française dans la vallée du Rhône, un espace de forte conflictualité politique ayant une longue tradition municipale. L’objectif principal de notre travail est d’observer à différentes échelles géographiques les bouleversements sociopolitiques rhodaniens à l’aune de la Révolution française et leurs ramifications au cours du premier XIXe siècle. Il s’agit de comprendre comment l’élargissement de la sphère politique et la nationalisation de la vie politique locale changent considérablement les règles des jeux politiques au village ou dans la petite ville en intégrant de nouveaux protagonistes tout en relançant les conflits politiques anciens qui trouvent une nouvelle caisse de résonnance à partir de 1789, ou en créant de nouveaux. L’intérêt majeur du sujet réside dans la démarche adoptée, mêlant à la fois micro-histoire, prosopographie et jeux d’échelles. En menant nos investigations au ras du sol, au plus proche des acteurs politiques, notre enquête ambitionne également d’appréhender, à l’aune des mutations de la conflictualité politique locale, les mécanismes qui conduisent les populations rhodaniennes à adapter des pratiques politiques d’Ancien Régime, avec ses codes et ses gestes, aux nouveaux contextes institutionnels se succédant à partir de 1789.