Minimisation active des contraintes générées par les défauts dans les machines électriques : application à la MSAPS
Auteur / Autrice : | Elmehdi Bahri |
Direction : | Raphaël Romary, Driss Belkhayat-Zoukkari |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie Electrique |
Date : | Soutenance le 27/06/2017 |
Etablissement(s) : | Artois en cotutelle avec Université Cadi Ayyad de Marrakech - Maroc |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences pour l'Ingénieur |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Raphaël Romary, Driss Belkhayat-Zoukkari, Franck Betin, Abdesslem Djerdir, Mohammed Chennani, Sandrine Moreau |
Rapporteur / Rapporteuse : Franck Betin, Abdesslem Djerdir, Mohammed Chennani |
Mots clés
Résumé
Les travaux réalisés dans la thèse ont permis de développer une méthodologie permettant de réduire les ondulations de couple générées par un défaut statorique dans une machine synchrone avec aimants montés en surface. Deux types défaut ont été traités : le déséquilibre du bobinage statorique, illustré dans l’étude par un manque de spire, et un court- circuit entre spires. Les composantes harmoniques de couple générées par ces types de défaut ont été identifiées et nous avons déterminé la composante inverse de courant à injecter dans l’alimentation pour réduire la composante harmonique de couple principale, qui est à deux fois la fréquence d’alimentation. Deux approches ont été utilisées pour déterminer cette composante inverse de courant : une approche basée sur l’induction d’entrefer issue du calcul analytique prenant en compte l’effet magnétique des courants dans chaque encoche et une approche basée sur les vecteurs espaces flux et courant. Cette deuxième approche permet de mettre en œuvre le principe de correction avec une simulation matlab-simulink, qui donne des résultats probants, que la machine fonctionne en boucle ouverte commandée en fréquence, ou en autopilotée, insérée dans une boucle de régulation de vitesse. Nous avons également mis en œuvre les dispositifs expérimentaux permettant de valider l’étude théorique. Le banc utilisé comprend une machine synchrone à aimants et sa charge. La Machine synchrone est alimentée par un onduleur et commandée par un système dSPACE permettant de contrôler la composante inverse de courant et d’assurer l’autopilotage. Un accéléromètre correctement placé permet de mesurer les vibrations tangentielles, générées par les fluctuations de couple. Pour les deux types de défaut, la réduction de l’harmonique de vibrations tangentielles à deux fois la fréquence d’alimentation a été mise en évidence suite à l’injection d’une composante inverse de courant. Une bonne concordance apparait entre la théorie et l’expérimentation pour ce qui est de l’amplitude de la composante inverse.