La S.A.R.S. (Société à responsabilité sociale) comme innovation organisationnelle nécessaire à la réactivation du processus de création d'emplois : ou déterminisme et nécessité en économie
Auteur / Autrice : | Philippe Tonolo |
Direction : | Philippe Duez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 19/12/2017 |
Etablissement(s) : | Artois |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Lille ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Favereau |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Duez, Olivier Favereau, Blanche Segrestin, François Mirabel, Sophie Boutillier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Blanche Segrestin, François Mirabel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s’intéresse au problème du chômage et de la dette en économie — problème que l’on peut considérer comme majeur dans nos économies contemporaines occidentales. Cependant, ce n’est pas pour en dresser des bilans et des constats supplémentaires que cette recherche fut engagée mais plutôt pour tenter de résoudre de manière convenable ce problème, ce que, dans les faits, aucune théorie économique n’est parvenue à obtenir jusqu’à présent. Ces travaux abordent plus particulièrement la conjecture du plein emploi et la thèse repose sur une triple ambition : montrer comment espérer accéder à un plein emploi total et durable, prouver comment sortir économiquement du capitalisme, impulser une révolution scientifique en économie, ces trois thématiques étant indissociables. La recherche vise à expliquer les raisons conduisant à devoir forger un nouveau modèle d’entreprise — nommé SARS : Société à responsabilité sociale. Cette conceptualisation se caractérise par trois innovations fondamentales destinées à conférer aux SARS des avantages concurrentiels imparables, si tant est que ces entreprises puissent entrer en concurrence avec les modèles existants (EURL, SARL, SA, SCOP, SNC, SAS, SCIC, SOSE, etc.). L’idée centrale prend pour hypothèse que ce modèle doté de propriétés émergentes bénéfiques grâce à de puissants avantages concurrentiels, finirait à long terme par devenir dominant et à faire disparaître les anciens modèles devenus désuets face à l’attrait de cette nouveauté économiquement et socialement performative. Alors introduite dans l'économie et amenée à se développer, cette forme entrepreneuriale inédite contribuerait à fonder les bases d’un nouveau régime économique autre que le capitalisme et le collectivisme. Ce futur régime économique, permettant un changement de procès dans la répartition des richesses à petite puis à grande échelle, conduirait (contrairement au capitalisme) à un plein emploi total et durable. Par-delà la prédiction, propriété essentielle d’une théorie scientifique, cette étude entend fournir les clés d’accès pour engager une épreuve expérimentale, celle d’une réalité en devenir, à laquelle chaque théorie doit être soumise afin d’établir sa validité. S’appuyant sur le champ de la prospective, elle s’essaye à une description d’un avenir possible dans la mesure où, cette thèse obtenait quelque crédit et que l’opération expérimentale devienne une réussite.