Thèse soutenue

Autour des sœurs grises : complexité et diversité du tiers ordre féminin franciscain : dans la France du Nord, les anciens Pays-Bas et en particulier dans la Province ecclésiastique de Cambrai du XVè au XVIIIè siècle
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Auteur / Autrice : Raymond Dewerdt
Direction : Gilles Deregnaucourt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire moderne
Date : Soutenance le 15/12/2017
Etablissement(s) : Artois
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : François Cadilhon
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Deregnaucourt, François Cadilhon, Scarlett Beauvalet-Boutouyrie, Frédéric Meyer, Christophe Leduc
Rapporteurs / Rapporteuses : Scarlett Beauvalet-Boutouyrie, Frédéric Meyer

Résumé

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Les sœurs grises sont des religieuses du tiers ordre franciscain. Leur apostolat s’exerce principalement au XVe siècle dans l’espace bourguignon des anciens Pays-Bas Leur diffusion est favorisée par le développement urbain, la régulière observance des frères mineurs et le soutien de la Maison Bourgogne-Valois. L’hypothèse d’une évolution continue de femmes dévotes au Moyen Âge se poursuivant jusqu’à une congrégation du tiers ordre au XVIIe siècle, est retenue. Dans cette étude, les sœurs grises de la province ecclésiastique de Cambrai, communautés hétérogènes de religieuses actives dans le monde, sont classées en trois groupes pour étudier leur nombre, leurs caractéristiques et leur évolution. Ces trois groupes sont : les sœurs hospitalières (par exemple Saint-Omer et La Bassée), les sœurs de Sainte-Catherine et les sœurs grises dans un même groupe (par exemple Lille), les sœurs noires cellites (par exemple Namur). À la fin du Moyen Âge, la miséricorde hospitalière est la plus représentative de l’apostolat des sœurs grises. La clôture, imposée par le concile de Trente, mais non prévue par les statuts, impose une mutation difficile et confuse du tiers ordre franciscain. À partir du XVIIe siècle, aux sœurs grises non cloîtrées, les franciscains proposent d’intégrer des ordres réformés comme les annonciades ou les conceptionistes ou bien de prendre comme modèle les pénitentes récollectines de Limbourg, elles-mêmes issues des sœurs grises.