Le peptide NFL-TBS, 40-63 dérivés des neurofilaments : Agents thérapeutique prometteur pour cibler et manipuler les cellules souches neurales et les cellules de glioblastomes
Auteur / Autrice : | Kristell Barreau |
Direction : | Joël Eyer, Claudia Montero-Menei |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie. Neurosciences. |
Date : | Soutenance le 09/11/2017 |
Etablissement(s) : | Angers en cotutelle avec Université de Liège |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Micro et nanomédecines biomimétiques |
Laboratoire : Micro et Nanomédecines Translationnelles / MINT | |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Vicart |
Examinateurs / Examinatrices : Joël Eyer | |
Rapporteur / Rapporteuse : Cécile Martinat |
Résumé
Les travaux menés au laboratoire ont mis en évidence des sites de liaison de la tubuline (TBS pour Tubulin Binding Site) sur les filaments intermédiaires, tels que les neurofilaments (NFs), qui sont spécifiquement exprimés par les neurones. Le peptide NFL-TBS.40-63 qui correspond à la séquence en acide aminés du TBS situé sur la sous unité légère des NFs, a montré des propriétés anti-glioblastomes in vitro et in vivo, sans effet sur les cellules saines environnantes (neurones et astrocytes). De plus, Il est aussi capable d’induire la différenciation et la maturation des précurseurs d’oligodendrocytes sans affecter la viabilité de ces cellules.Les travaux menés au cours de cette thèse ont permis de valoriser le peptide NFL-TBS.40-63 comme agent thérapeutique possible pour la médecine régénérative. En effet, nous avons montré que le peptide est capable de pénétrer dans les cellules souches neurales (CSNs) in vitro de manière passive et in vivo, et n’est pas toxique pour les cellules. Après plusieurs jours en présence du peptide, les propriétés dites « souches » des cellules, telle que la capacité à proliférer et à s’auto-renouveler diminuent, et les cellules se différencient en cellules plus matures. Ces résultats indiquent que le peptide pourrait être un agent thérapeutique intéressant pour cibler les CSNs endogènes du cerveau dans le cas de maladies neurodégénératives afin de stimuler la différenciation de ces cellules.