Rôle de la dynamique mitochondriale à la phase aiguͭe de l'infarctus du myocarde
Auteur / Autrice : | Laura Cellier |
Direction : | Fabrice Prunier, Delphine Mirebeau Prunier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pharmacologie expérimentale et Clinique |
Date : | Soutenance le 23/10/2017 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mitovasc (Angers) - Physiopathologie Cardiovasculaire et Mitochondriale / MITOVASC |
Jury : | Président / Présidente : Guy Lenaers |
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Prunier, Delphine Mirebeau Prunier, Olivier Baris | |
Rapporteur / Rapporteuse : Renée Ventura-Clapier, Denis Angoulvant |
Mots clés
Résumé
L’infarctus du myocarde (IDM) est une pathologie décrite comme étant ''la mort des cellules myocardiques après une ischémie prolongée''. Actuellement, la reperfusion est la stratégie la plus efficace pour limiter l’étendue de cette nécrose myocardique et améliorer le pronostic des patients. Cependant, cette reperfusion entraine des lésions secondaires irréversibles que l’on appelle lésions de reperfusion. Pour protéger le coeur de ces lésions de reperfusion, des stratégies sont à l’étude avec notamment la cardioprotection par le conditionnement ischémique à distance. Ce conditionnement consiste à réaliser de courts épisodes d'ischémie-reperfusion (IR) non délétères au niveau d’un organe distant du coeur. La mitochondrie est un acteur central dans la genèse des lésions de reperfusion mais aussi dans les mécanismes de cardioprotection. Plusieurs études suggèrent que la modulation de la dynamique mitochondriale, regroupant les mécanismes de fission-fusion mitochondriale, pourrait être une nouvelles tratégie thérapeutique pour diminuer les lésions de reperfusion. Dans ce travail nous avons étudié deux modèles de souris transgéniques déficientes soit en protéine de fusion Optic Atrophy 1 (OPA1), soit en protéine de fission Dynamin Related Protein 1 (DRP1). Nous avons montré qu’un déficit partiel en OPA1 était associé à une augmentation des lésions d’IR et à un déséquilibre dans les flux calciques mitochondriaux alors qu’un déficit partiel en DRP1 réduisait les lésions d’IR. Ces données suggèrent qu’une stratégie thérapeutique ciblant la dynamique mitochondriale en faveur d’une fusion pourrait diminuer les lésions d’IR.