Des coûts et des avantages de l'existence des banques centrales
Auteur / Autrice : | Karl-Friedrich Israel |
Direction : | Jörg Guido Hülsmann, Philipp Bagus, Nikolay Gertchev |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 13/12/2017 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche angevin en économie et management - Groupe de recherche angevin en économie et management |
Jury : | Président / Présidente : Christian Aubin |
Examinateurs / Examinatrices : Diana Miclea Pop, Gabriel Aurelio Gimenez Roche | |
Rapporteur / Rapporteuse : Antoine Gentier |
Mots clés
Résumé
L'évaluation des coûts et des avantages du système de banque centrale dépend fondamentalement de l'approche analytique adoptée. Les approches instrumentalistes et positivistes, discutées dans la première partie de cette thèse, se concentrent principalement sur l'importance des prédictions empiriques quantitatives. Ces approches tendent à mettre l'accent sur les conséquences immédiates et facilement mesurables. Les effets bénéfiques de court-terme des politiques monétaires expansionnistes sont ainsi étudiés en détail par les partisans de ces approches. Les critiques internes de ces dernières sont basées sur la reconnue ignorance des potentiels effets secondaires déstabilisateurs. Les coûts engendrés par les banques centrales sont vus principalement comme une perte de bien être due à une activité économique diminuée où une inflation des prix trop élevée résultant d'une déviation vis-à-vis de la politique monétaire optimale. L'approche causale-réaliste, étudiée dans la deuxième partie, donne un rôle plus restreint à la méthode empirique quantitative. Cette ligne de recherche permet une extension fructueuse de l'analyse coûts bénéfices à des notions plus abstraites qui peuvent être étudiées qualitativement tels le risque systémique et l'aléa moral. Cette étude défend que le régime moderne de banque centrale a alimenté le développement de ces deux phénomènes. Nous analysons comment la récurrence du cycle économique et la redistribution de la richesse au profit des plus aisés sont des effets importants de l'expansion du crédit. Une explication alternative de la stagflation basée sur le processus de l'intervention politique en réponse à ces conséquences inattendues est proposée.