Auteur / Autrice : | Mana Manoochehri |
Direction : | Fabrice Wallois, Mahdi Mahmoudzadeh |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé. Neurosciences-traitement du signal |
Date : | Soutenance le 28/11/2017 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherches sur l'analyse multimodale de la fonction cérébrale (Amiens) |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Berquin |
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Wallois, Mahdi Mahmoudzadeh, Gabriele Gratton, Antoine Depaulis, Philippe Derambure | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gabriele Gratton, Antoine Depaulis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les pointes épileptiques intercritiques (IES) représentent une signature neuronale de l'activation transitoire hypersynchrone et excessive d'un grand ensemble de neurones corticaux hétérogènes. Elles sont considérées comme la signature de l’épileptogénicité du réseau neuronal sous-jacent. Dans cette étude, des changements sur la configuration neurale ont été observés chez des modèles animaux et humains au cours de l'IES. Pour la première fois, ces changements ont été détectés à l'aide de la spectroscopie optique rapide (FOS), qui correspond aux variations de la lumière diffusée par le tissu neural pendant l'activation. Ces chages [i.e. changements] sont associés à des mécanismes cellulaires plutôt qu'à des réponses hémodynamiques à haute résolution spatiale et temporelle. Pour étudier le mécanisme IES, une analyse simultanée multimodale des changements optiques rapides (FOS) et électriques (EEG/ECoG: temps et fréquence) a été développée chez des modèles animaux (15 rats) et humains (IES frontales,3 enfants). Pour évaluer de manière indépendante nos méthodes, un potentiel évoquant somatosensoriel et une réponse optique ont été conçus dans des modèles animaux et humains (5 volontaires sains).Les résultats suggèrent une relation entre la (dé)synchronisation et les changements optiques quel que soit le modèle épileptique. Nous avons démontré que cette approche multimodale non invasive multi-échelles (FOS, ECoG / EEG) permet d'étudier la physiopathologie de l'IES chez les patients et de mieux comprendre les mécanismes qui propulsent les neurones vers l'hypersynchronisation chez les modèles épileptiques humains et animaux