Optimiser la validité des comportements observés sur simulateur de conduite : étude des interactions entre immersion, présence et comportement
Auteur / Autrice : | Christophe Deniaud |
Direction : | Daniel Mestre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du Mouvement Humain |
Date : | Soutenance le 08/12/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Sciences du Mouvement Etienne Jules Marey (ISM) - Groupe PSA |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Bourdin |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Anceaux-Chavate, Vincent Honnet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Merienne, Françoise Darses |
Mots clés
Résumé
Les simulateurs de conduite permettent d’étudier le comportement humain dans différentes conditions fixées expérimentalement. Un avantage majeur de la simulation est de ne pas exposer le sujet à un risque objectif et que les conditions de test sont "facilement" mises en œuvre et manipulées. Le recours à la simulation pose néanmoins la question de la généralisation et transposition des comportements observés en simulation à la situation réelle de conduite. En effet, il est nécessaire de s’assurer que le simulateur mesure précisément l’objet d’étude sans le modifier ou l’influencer. L’évaluation du degré de validité est donc cruciale dans toute étude sur simulateur qui cherche à susciter des comportements réalistes de conducteurs. Le postulat de notre travail repose donc sur l’idée que la présence est un concept clé pour évaluer la représentativité des comportements de conduite observés en simulation. Toutefois plusieurs difficultés seront à résoudre. Une des plus cruciales repose sur le fait que la présence est difficilement mesurable en temps réel puisque le fait même de chercher à la mesurer peut rompre l’état de présence plus ou moins existant. Ainsi obtenir des indicateurs comportementaux de la présence constitue un véritable enjeu pour caractériser la nature d’un phénomène qui à l’heure actuelle est davantage fantasmé à l’aide de mesures post-expérimentation que concrètement démontré par la mise en évidence de comportements spécifiques reproductibles.