Recherche d'un boson de higgs doublement chargé se désintégrant en deux bosons W de même signe dans l’extension triplet-doublet du modèle standard avec le détecteur Atlas au LHC
Auteur / Autrice : | Venugopal Ellajosyula |
Direction : | Cristinel Diaconu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des Particules et Astroparticules |
Date : | Soutenance le 18/12/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) |
Jury : | Président / Présidente : Mossadek Talby |
Examinateurs / Examinatrices : Sabine Kraml, Gilbert Moultaka | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Baptiste de Vivie de Régie, Emmanuel Perez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La recherche de bosons scalaires de charge électrique +2 se désintégrant en deux bosons W de même charge est effectuée en analysant un échantillon de données collectées en 2015 et 2016 à une énergie de centre de masse de 13 Tev au LHC auprès du détecteur ATLAS, correspondant à une luminosité intégrée de 36.1 fb⁻¹. Cette recherche est motivée par un modèle comprenant une extension du secteur scalaire grâce à l'ajout d'un triplet. Il propose une explication à la masse des neutrinos et prédit une riche phénoménologie autour des bosons scalaires de charge +1 et +2 ainsi que des deux nouveaux bosons neutres, en plus d'un aux propriétés identiques à celles du boson de Higgs du MS. Le boson doublement chargé est produit par paires dans les collisions proton-proton et se désintègre majoritairement en bosons W. L'intervalle de masse exploré est situé entre 200 et 700 GeV, en utilisant des signatures expérimentales qui incluent plusieurs leptons, de l'énergie transverse manquante et des jets. L'analyse avec trois leptons dans l'état final est décrite dans cette thèse. Une combinaison de l'analyse avec deux, trois et quatre leptons est réalisée pour augmenter la sensibilité. Une interprétation statistique des résultats donne une limite inférieure en masse de 220 GeV. Ceci constitue la première recherche expérimentale de ce modèle dans cet espace de paramètres auprès d'un collisionneur.