Auteur / Autrice : | Marie-Claude Souaid |
Direction : | Dionigi Albera |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie |
Date : | Soutenance le 04/12/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | : Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) - Institut d'ethnologie méditerranéenne et comparative (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Élisabeth Claverie |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Botiveau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maria Luisa Cesoni, Emma Aubin-Boltanski |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Question majeure de l'ordre public le contrôle du meurtre est pleinement institutionnalisé au Liban. Cependant, l'une des tâches les plus complexes du système judiciaire libanais est de prévenir la vendetta. Ce travail porte sur un lynchage exécuté en réaction à l'homicide de quatre membres d’une même famille advenu le 29 avril 2010, en présence des acteurs du système judiciaire. Ce qui a été connu sous le nom de «la vengeance de Ketermaya » —village situé dans la partie méridionale du gouvernorat du Mont Liban—illustre la dérive de la vendetta coutumière dans la violence de profanation. Anthropologue de la violence extrême Véronique Nahoum- Grappe met l’accent sur la convergence du crime de profanation avec les crimes politiques. Fondée sur une description dense de l'affaire notre recherche interroge les dérégulations des systèmes sociétaux et étatique de contrôle du meurtre. Seraient-elles conséquentes aux politiques de régulation menées selon des priorités liées à la sécurité nationale, priorités qui ne prennent pas en compte d'autres problèmes sociaux importants ?