Le silence dans le théâtre de Samuel Beckett
Auteur / Autrice : | Jihane Dali |
Direction : | Marie-Claude Hubert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue et littérature françaises |
Date : | Soutenance le 19/12/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre interdisciplinaire d'étude des littératures (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Jouanny |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Bertrand | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nathalie Macé-Barbier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La place du silence est fondamentale dans le théâtre de Samuel Beckett. Touché par les horreurs d’Auschwitz, le dramaturge ne cesse de présenter des personnages au seuil de la mort et qui ont le sentiment que la communication est difficile, parfois vaine, et que pourtant il leur faut continuer à parler. Malgré son invisibilité, son caractère fluctuant et fuyant, le silence reste signifiant, ouvrant un espace vierge qui se remplit alors de sens. Protéiforme, le silence est ambivalent. La faillite du langage verbal entraîne le recours à d’autres langages. La présence des objets scéniques, le spectacle des gestes et de la danse, le jeu de l’ombre et de la lumière ont le rôle de pallier l’absence d’action et la désarticulation de la parole. Se taire chez Beckett devient un jeu scénique purement visuel. Le dramaturge dépasse toutes les limites pour mettre en scène un silence qui est à la fois le matériau et l’objet du jeu théâtral.