Auteur / Autrice : | Vanina Filippi |
Direction : | Paul Aubert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 24/11/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Temps, espaces, langages, Europe méridionale-Méditerranée (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Zoraida Carandell |
Examinateurs / Examinatrices : Francisco Morente Valero, Jordi Gracia, Isabelle Renaudet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pilar Martínez-Vasseur |
Mots clés
Résumé
Après la Guerre civile espagnole et le franquisme, apparut une nouvelle génération d’intellectuels phalangistes. Dionisio Ridruejo était le modèle de l’intellectuel fasciste, qui avait accédé très jeune à un poste de pouvoir et qui croyait en un homme et en un État nouveaux. Mais ce dernier rompit bruyamment avec le régime franquiste et abandonna son poste de Chef de la Propagande. Il estima que le pouvoir personnel de Franco trahissait l’idéal phalangiste. Cette rupture fut le début d’une longue période d’assignation à résidence, qui le mena à réfléchir sur ses propres convictions. Cela ne signifiait pas que Ridruejo était devenu démocrate, contrairement à ce que prétendent rétrospectivement certains de ses amis, convaincus d’avoir été des libéraux depuis les années 40. Il importait de comprendre la cohérence de l’itinéraire de cet intellectuel, qui passa de l’idéal phalangiste aux normes démocratiques, au point d’inspirer le combat des artisans de la Transition vers la démocratie.