Mise en oeuvre du détecteur à pixels d'Atlas lors du Run 2 du LHC et recherche de particules supersymétriques dans les états finals à deux leptons de même signe et à trois leptons
Auteur / Autrice : | Mahmoud Ibrahim Alstaty |
Direction : | Farès Djama |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des Particules et Astroparticules |
Date : | Soutenance le 07/11/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) - Centre européen pour la recherche nucléaire |
Jury : | Président / Présidente : Éric Kajfasz |
Examinateurs / Examinatrices : John Ellis, Patrick Fassnacht | |
Rapporteur / Rapporteuse : Dirk Zerwas, Jérôme Baudot |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le LHC, ATLAS, le détecteur à pixels et l’IBL sont décrits dans la première partie de ce mémoire. La mise en oeuvre du détecteur à pixels muni de sa nouvelle couche grâce à l’acquisition de rayons cosmiques juste avant le démarrage du Run 2 du LHC est ensuite présentée. L’analyse comprend l’étude des propriétés des amas de pixels allumés par le passage des rayons cosmiques, ainsi que la comparaison entre les deux technologies de compteurs présentes dans la nouvelle couche, les compteurs planaires et les compteurs 3D utilisés pour la première fois auprès d’un collisionneur. Ces études ont permis de valider les logiciels de reconstruction et d’améliorer la simulation de la nouvelle couche. Les produits d’ionisation créés dans les compteurs par le passage de particules chargées sont déviés de leurs trajectoires naturelles le long du champ électrique des jonctions, par le champ magnétique uniforme dans lequel est plongé le trajectographe d’ATLAS. L’angle de la déviation est appelé angle de Lorentz. La mesure de cet angle est essentielle car il affecte la position mesurée. Cette mesure a été réalisée pour toutes les couches, ainsi que la variation de l’angle de Lorentz en fonction de la température. A la fin du Run 1, aucun excès n’a été observé par-dessus les prédictions du Modèle Standard, et des limites inférieures sur les masses de particules supersymétriques en ont été déduites. Ces limites ont été étendues avec l’analyse montrée ici. Le gluino est ainsi plus lourd que 1.87TeV, tandis que la masse du squark b devrait être plus grande que 700 GeV, sous des hypothèses simplificatrices. Ces résultats constituent des contraintes supplémentaires pour la supersymétrie.