Auteur / Autrice : | Ana Acebrón Muñoz |
Direction : | André Tilquin, Eric Jullo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique et sciences de la matière. Astrophysique et cosmologie |
Date : | Soutenance le 25/09/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM) - Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) |
Jury : | Président / Présidente : Véronique Buat |
Examinateurs / Examinatrices : Mathilde Jauzac | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Matthias L. Bartelmann, Geneviève Soucail |
Mots clés
Résumé
Dans le modèle standard de cosmologie ΛCDM, environ 72% de la densité d'énergie totale de l'Univers se présente sous la forme d'énergie sombre qui causerait la présente accélération de l'Univers. Parmi les sondes cosmologiques couramment utilisées, l'effet de lentille gravitationnel forte dans les amas est une technique prometteuse fournissant des contraintes orthogonales sur les paramètres cosmologiques. Le programme HFF a permis une amélioration significative de l'estimation de la distribution de masse des amas. Cependant, la modélisation de l'effet de lentille forte dans les amas semble ne pas atteindre la résolution angulaire des observations HST. Cette thèse fournit une meilleure compréhension de l'impact des erreurs systématiques dans la modélisation paramétrique de l'effet de lentille forte dans les amas de galaxies et, donc, sur la détermination des paramètres cosmologiques. Premièrement, j'ai analysé deux amas de galaxies simulés, ayant les mêmes caractéristiques que les amas du programme HFF, Ares et Hera. J'ai utilisé plusieurs estimateurs afin d'évaluer la qualité de nos reconstructions obtenues, permettant de quantifier l'impact des erreurs systématiques dues, au choix des profils de densité et configurations et, ensuite, de la disponibilité d'images multiples dans la détermination de paramètres cosmologiques. Deuxièmement, en utilisant deux amas de galaxies, j'ai testé quatre modèles cosmologiques pour lesquels l'équation d'état de l'énergie sombre, w(z), est paramétrisée en fonction du redshift. J'ai réalisé plusieurs modélisations pour quantifier l'impact des erreurs systématiques liées à la position des images multiples sur les paramètres cosmologiques.