Thèse soutenue

Etude du potentiel d'un inoculum mixte dans l'amélioration de la santé du colza

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Arnaud Laveilhé
Direction : Thierry Heulin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie
Date : Soutenance le 20/10/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Commissariat à l'énergie atomique (France). Département de biologie moléculaire et structurale
Jury : Président / Présidente : Chantal Tardif
Examinateurs / Examinatrices : Antoine Bonhomme, Lucie Miché
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Alain Maron, Feth-el-Zahar Haichar

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

Le modèle de production agricole actuel est en pleine évolution. Là où jadis prévalaient volume et qualité des productions, les enjeux actuels intègrent de nouvelles exigences reposant sur l’éthique et le développement durable. La question n’est plus « comment produire plus » mais bien « comment produire plus efficacement ».Désormais, il n’est donc plus envisageable de dépendre uniquement de l’usage de produits phytosanitaires pour garantir un rendement suffisant des cultures. La sortie de cette dépendance passe par l’exploration de nouvelles voies d’amélioration basées sur des démarches scientifiques.Parmi les éléments de réponse proposés, l’axe exploré dans le cadre de ce travail repose sur l’amélioration de la compréhension des mécanismes mis en jeux au sein de la rhizosphère. Cette rhizosphère est le siège de nombreuses relations impliquant un bénéfice réciproque entre la plante et les populations microbiennes associées. Ces bactéries, appelées PGPR ont sur la plante de multiples effets bénéfiques qui seront détaillés dans ce travail.Un panel de sept souches bactériennes a été testé en interaction avec le colza dans le but d’évaluer sa réponse à l’inoculation. Ce travail a été complété par une étude sur l'expression des gènes phytobénéfiques de P. brassicacearum co-cultivé avec des champignons phytopathogènes et deux autres rhizobactéries en présence ou en l'absence de plante, et en fonction de la disponibilité du fer.La meilleure compréhension des mécanismes moléculaires régissant la rhizosphère permettra d’apporter de nouveaux éléments de réponse aux problématiques soulevées pas l’évolution des techniques de cultures.