Auteur / Autrice : | Morgan Martin |
Direction : | Olivier Leroy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des Particules et Astroparticules |
Date : | Soutenance le 15/09/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) |
Jury : | Président / Présidente : Cristinel Diaconu |
Examinateurs / Examinatrices : Simon Akar | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eli Ben-Haim, Jérôme Baudot |
Mots clés
Résumé
L'interférence entre la désintégration du méson B⁰s vers un état final propre de CP, directement ou via le mélange B⁰s- ̄B⁰s, donne lieu à une phase violant CP mesurable φ_{s}, dont la valeur dans le Modèle Standard est φs^{MS}=(-0.0370 ± 0.0006)rad. Cependant, des contributions de Nouvelle Physique peuvent intervenir dans ce processus et modifier la valeur de φs. À l'heure actuelle, la mesure la plus précise de φs est donnée par l'expérience LHCb et la valeur moyenne mondiale est φs^{exp}=(-0.021 ± 0.032)rad, dominée par l'incertitude statistique. Dans ce contexte, l'étude de la désintégration B⁰s→ηcφ est effectuée en utilisant les données de collisions pp correspondant à une luminosité intégrée de ~3.0fb⁻¹, collectées avec le détecteur LHCb avec le Run~1 du LHC. La première observation de la désintégration B⁰s→ηcφ est obtenue, avec le méson ηc reconstruit dans les quatres modes de désintégration p ̄p, K⁺K⁻π⁺π⁻, π⁺π⁻π⁺π⁻ et K⁺K⁻K⁺K⁻ et φ(1020) reconstruit dans le mode K⁺K⁻. La désintégration B⁰s→J/ψφ est utilisée comme canal de normalisation.Le rapport de branchement mesuré est B(B⁰s→ηcφ)=(5.01 ± 0.53 ± 0.27 ± 0.63) x 10⁻⁴, où la première incertitude est statistique, la seconde est systématique et la troisième incertitude est due à la connaissance limitée des rapports d'embranchement externes.