Thèse soutenue

Les bactéries de la famille des Anaplasmataceae, agents pathogènes à transmission vectorielle

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Auteur / Autrice : Mustapha Dahmani
Direction : Florence FenollarOleg MediannikovBernard Davoust
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie humaine. Maladies infectieuses
Date : Soutenance le 06/07/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Max Maurin
Examinateurs / Examinatrices : Max Maurin, Henri-Jean Boulouis, Angeli Kodjo, Pierre-Edouard Fournier
Rapporteurs / Rapporteuses : Henri-Jean Boulouis, Angeli Kodjo

Résumé

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Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à l’étude des infections à Anaplasmataceae chez les animaux et leurs tiques afin de caractériser au mieux ces infections animales et humaines et décrire de nouvelles espèces. Nous avons tout d’abord proposé un système de diagnostic moléculaire qui couple une qPCR suivie d’amplification et un séquençage ciblant le gène 23S ARNr. Puis, au long de ce travail, nous avons proposé d’autres amorces ciblant d’autres gènes incluant la sous unité ribosomal bêta (rpoB), la protéine du choc thermique (groEl), et le 16S ARNr. Notre objectif a été de sélectionner et d’identifier les différentes espèces impliquées ou non dans des pathologies chez les animaux et mettre en évidence leur vecteur. Au cours de ces travaux, nous avons eu accès à différents prélèvements de sang et des tiques en provenance de diverses régions du monde incluant la France métropolitaine et d’outre-mer, l’Algérie, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Pakistan. Nos investigations ont permis d’identifier différentes espèces d’Anaplasmataceae incluant de potentielles nouvelles espèces. Les prévalences rapportées dans chaque étude démontrent que les animaux sont les réservoirs de ces infections. Les recherches menées sur les tiques ont permis d’identifier de potentiels vecteurs d’Anaplasmataceae dans différentes régions du monde. Les potentielles nouvelles espèces identifiées sont caractérisées en ciblant différents gènes, et les analyses moléculaires démontrent qu’elles sont différentes des autres Anaplasmataceae connues jusqu’à maintenant. Ces différents travaux apportent donc davantage d’informations sur l’épidémiologie des Anaplasmataceae dans le monde.