Parentalité, parents entendants d’un enfant sourd porteur d’un implant cochléaire : stratégies de coping, représentations sociales de la parentalité, rôle de l’implant dans la transmission intergénérationnelle
Auteur / Autrice : | Marie-Annick Lovato |
Direction : | Véronique Goussé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 30/06/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Cognition, Langage et Éducation (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Psychologie Sociale (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône ; 1962-...) |
Jury : | Président / Présidente : Thémis Apostolidis |
Rapporteurs / Rapporteuses : Serban Ionescu, Isabel Urdapilleta |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif principal de ce travail est de recueillir la parole des parents entendants d’un enfant sourd porteur d’un implant cochléaire, sur les représentations de leur parentalité de leur point de vue et sur le rôle joué par l’implant au niveau de la communication et la transmission intergénérationnelle au sein de ces constellations familiales. Le groupe d’étude était composé de 55 parents d’un enfant sourd implanté cochléaire et de 31 parents d’enfants sans handicap. Les stratégies de coping ont été explorées au moyen de l’échelle WCC-R privilégiant la dimension transactionnelle selon la théorie de Lazarus et Folkman. Les représentations de la parentalité ainsi que le rôle de l’implant dans la transmission intergénérationnelle ont été analysés par le biais d’entretiens semi-directifs. Les résultats montrent que ces familles ont tendance à mobiliser un coping plus actif que ne le font des parents d’enfants sans handicap. Ils se positionnent en règle générale sur des savoirs-action leur permettant de faire à face à des situations potentiellement aversives du fait de la surdité de leur enfant. En outre, les parents du groupe d’étude expriment une satisfaction de leur parentalité d’un enfant sourd implanté qui malgré, l’épreuve vécue au moment de l’annonce du diagnostic, se façonne au fil du temps et des expériences partagées avec leur enfant.Ils s’inscrivent pleinement en qualité de parents responsables du projet de l’implant choisi entre autres pour l’avenir de leur enfant et pour partager un sentiment d’aperception tout en cultivant pour certains, par l’apprentissage et la pratique de la LSF, la dimension culturelle naturelle de leur enfant.