Auteur / Autrice : | Audrey Sauvêtre |
Direction : | Jean-Jacques Rassial, Nicolas Guérin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 24/05/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de psychologie clinique, de psychopathologie et de psychanalyse (Aix-En-Provence ; 2002-...) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Hoffmann |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Macary, François Sauvagnat |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Un écart considérable existe entre l’ampleur du diagnostic psychiatrique de schizophrène et la réticente appréhension de cette clinique par la psychanalyse lacanienne. Les deux approches s’accordent néanmoins sur l’absence de désir dans la schizophrénie. Il s’agit de démontrer ici l’existence d’un désir pour ensuite le qualifier et le décrire. La tentative d’institution d’un désir non symbolisé au champ de l’Autre ainsi que la levée de méconnaissance sur le corps en tant que terme du désir – syntagmes lacaniens concernant le désir psychotique - servent de base de travail. En effet, le rapport du schizophrène à l’Autre et à son corps ainsi que la consistance du champ de l’Imaginaire permettent de repérer un autre outil que le délire pour faire face à l’angoisse suscitée par le désir de l’Autre, ainsi la dissociation - marque de l’identification du sujet schizophrène à la discordance de la machine de la langue - est-elle élevée au rang de tentative de guérison. Aussi, un désir dissocié se verra tenté d’être soutenu par l’instabilité d’un fantasme (homosexuel) peinant à se formaliser en pousse-à-la-femme.