Activités collectives : étude intégrative de l’interaction de facteurs contextuels et individuels
Auteur / Autrice : | Claire Gaudin |
Direction : | Edith Galy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 27/03/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Cognition, Langage et Éducation (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Naval Group |
Jury : | Président / Présidente : Dirk Steiner |
Examinateurs / Examinatrices : Chantal Maïs, Bruno Dauvier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Cécile Van De Leemput |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’objectif de ces recherches était de mettre en relation des facteurs contextuels, individuels et communicationnels au cours d’une activité collective et d’étudier leur effet sur les performances et la charge de travail d’un collectif lors de tâches collaboratives. Une première étude se focalisait sur la mise en relation de la mesure de la charge de travail de manière collective et de la structure temporelle des communications au sein du collectif. Une seconde étude avait pour objectif d’étudier l’interaction du contexte, du mode de communication, de la charge de travail et de la personnalité sur les performances. Un premier axe de traitement des données a permis de modéliser les interactions de ces différents facteurs et leurs effets sur la performance. Le modèle obtenu prédisait un effet du mode de communication, du contexte, de l’estimation de la charge de travail et de certains traits de personnalité sur les performances. Le second axe de traitement des données avait pour objectif d’étudier la relation entre la structure de la personnalité des participants et le niveau de charge de travail. Les analyses statistiques ont permis de mettre en évidence que les personnes confrontées à une tâche collaborative qui étaient à la fois aimables et consciencieuses estimaient une charge de travail plus faible que les autres. Enfin, le dernier axe de traitement des données a permis de confirmer les liens entre la structure temporelle des communications et le niveau de charge de travail estimé collectivement. La troisième étude a apporté à cette recherche un volet plus appliqué, en testant des recommandations basées sur les résultats des deux premières études.