Thèse soutenue

La notion de preuve économique : essai sur les interactions entre droit et économie en droits administratifs français et européen

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Auteur / Autrice : Hicham Rassafi-Guibal
Direction : Stéphane de La Rosa
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences juridiques. Droit public
Date : Soutenance le 09/06/2016
Etablissement(s) : Valenciennes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Communauté d'Universités et Etablissements (ComUE) : Communauté d'universités et d'établissements Lille Nord de France (2009-2013)
Laboratoire : Institut du développement et de la prospective (Valenciennes, Nord ; 1992-2019)
Jury : Président / Présidente : Pascale Idoux
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane de La Rosa, Francesco Martucci, Jean Sirinelli, Dominique Ritleng
Rapporteurs / Rapporteuses : Francesco Martucci, Jean Sirinelli

Résumé

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La preuve économique est un objet complexe situé à la confluence du droit et de l’économie. Elle est un outil de dialogue entre ces deux disciplines. Dans la mécanique du droit, elle se retrouve lorsqu’une analyse économique est nécessaire à sa réalisation. En tant qu’elle supporte un discours économique, elle oblige le droit à rechercher des objets particuliers, susceptibles de se substituer au raisonnement juridique. Mais en tant que preuve juridique, elle interroge sur le degré d’assujettissement du droit par rapport à l’économie. Elle apparaît donc comme un moyen de conciliation entre les exigences de l’économie et de la science économique d’un côté, et la réalisation des finalités du droit de l’autre. Cette conciliation est effectuée par l’autorité administrative dont les activités normatives et de régulation, notamment, en influencent la formation. Le contexte administratif n’est pas neutre. Par ailleurs, la pratique du juge administratif et du juge de l’Union, réalisant son office en tant que juge administratif, lui offre un cadre procédural d’administration qui conditionne la façon dont le dialogue entre le droit et l’économie s’opère concrètement.