Thèse soutenue

Élaboration de céramiques polycristallines transparentes Er ³+ : YAG par Spark Plasma Sintering pour applications laser de puissance

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Auteur / Autrice : Aurélien Katz
Direction : Anne LericheElodie BarraudSophie d' AstorgSébastien Lemonnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Molécules et matière condensée
Date : Soutenance le 31/03/2016
Etablissement(s) : Valenciennes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des matériaux céramiques et procédés associés (Maubeuge, Nord ; 1998-2021) - Institut franco-allemand de recherches (Saint-Louis, Haut-Rhin)
Communauté d'Universités et Etablissements (ComUE) : Communauté d'universités et d'établissements Lille Nord de France (2009-2013)
Jury : Président / Présidente : Georges Boulon
Examinateurs / Examinatrices : Anne Leriche, Elodie Barraud, Sophie d' Astorg, Sébastien Lemonnier, Guillaume Bernard-Granger, Sophie Guillemet, Michael Hoffmann, Marc Eichhorn
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Bernard-Granger, Sophie Guillemet

Résumé

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Cette étude s’intéresse à l’amélioration des performances du laser solide Er3+:YAG, dont la longueur d’onde de 1,64 µm est dite « eye-safe ». L’une des solutions est le remplacement des monocristaux actuellement utilisés comme milieu amplificateur par des céramiques polycristallines Er:YAG transparentes, dont les propriétés thermomécaniques remarquables permettent une meilleure cohérence du faisceau de sortie et de ce fait, une augmentation des performances du laser. Cependant, la réunion des différents critères requis pour obtenir la transparence reste un réel challenge dans l’élaboration de ces céramiques. L’utilisation de poudres commerciales issues de deux voies de synthèse différentes a permis de souligner le rôle primordial des caractéristiques physiques de la poudre sur le comportement à la compaction et au frittage, effectué par Spark Plasma Sintering, tandis que la composition phasique et la pureté chimique conditionnent la qualité optique finale. Il ressort également que la coloration de la céramique observée lors du frittage résulte, non pas d’une contamination au carbone, mais de la formation de lacunes d’oxygène. Enfin, l’analyse et la compréhension du mode d’action du LiF utilisé comme aide au frittage ont permis d’établir des mécanismes réactionnels permettant d’optimiser le cycle de frittage. Cette démarche a conduit à l’obtention de céramiques polycristallines transparentes (Ø = 30 mm, e = 3 mm) à qualité optique élevée avec des valeurs de transmission de 80 % à 400 nm et 84 % à 1100 nm. Sur la base de ces résultats et de la simulation numérique, un changement d’échelle des céramiques (Ø = 50 mm, e = 5 mm) a été effectué dans le but de les évaluer en cavité laser.