La financiarisation et ses conséquences dans la détermination du taux de change des pays émergents
Auteur / Autrice : | Raquel Almeida Ramos |
Direction : | Dany Lang, Daniela Magalhães Prates |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 02/12/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité en cotutelle avec Universidade estadual de Campinas (Brésil) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'écononomie de Paris Nord (Villetaneuse) |
Jury : | Président / Présidente : Marc Lavoie |
Examinateurs / Examinatrices : Daniela Magalhães Prates, Marc Lavoie, Barbara Fritz, Annina Kaltenbrunner, Bruno Martarello De Conti, Antonio Carlos Macedo e Silva, Dominique Plihon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Barbara Fritz, Annina Kaltenbrunner |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
CCette thèse étudie les impacts de la financiarisation sur le taux de change des paysémergents. La financiarisation entraine la finance vers une logique patrimoniale et plusspéculative au niveau international comme l'indique l'utilisation de produits et pratiquesinnovantes par les gestionnaires de portefeuille internationaux. Parallèlement, on constateune volatilité élevée des taux de change dans certains pays émergents, notamment lors deturbulences sur les marchés financiers internationaux. La thèse analyse la relation entre la financiarisation et cette dynamique du taux de change et pourquoi le taux de change est plus volatile dans certains pays. La thèse émet l'hypothèse que l'inclusion d'actifs des pays émergents et de leur monnaie dans les stratégies innovantes de gestion de portefeuille soumet leurs taux de change aux décisions des money managers et les rend dépendant aux variations des marchés financiers mondiaux. Pour tester cette hypothèse, la thèse propose l'utilisation d'un indicateur d'intégration financiarisée et le compare aux caractéristiques de chaque taux de change. Les résultats démontrent une forte relation entre le niveau de financiarisation de l'intégration d'un pays et la volatilité de son taux de change, la fréquence des dépréciations extrêmes, la corrélation avec les conditions financières internationales ainsi qu'avec d'autres monnaies émergentes. La thèse propose une analyse dans une approche Minskyenne d'économie ouverte qui détaille les mécanismes sous-jacents à ces résultats et des modélisations des éléments importants pour la détermination du taux de change dans un cadre SFC.