Thèse soutenue

La finance islamique : une nouvelle éthique ? : Comparaison avec la finance conventionnelle

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Auteur / Autrice : Fakhri Korbi
Direction : Dominique Plihon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 01/12/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....)
Laboratoire : Centre d'écononomie de Paris Nord (Villetaneuse)
Jury : Président / Présidente : Olivier Pastré
Examinateurs / Examinatrices : Robert Guttmann
Rapporteurs / Rapporteuses : Dhafer Saïdane, Laurent Weill

Résumé

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Le premier chapitre présente la finance islamique, ses principes, ses produits, ses institutions. Le deuxième chapitre, présente une comparaison entre les deux systèmes bancaires, islamique et conventionnel à partir d'une étude de ratios bancaires et une analyse en composantes principales. Le troisième chapitre a pour but de clarifier les différents facteurs attirant les clients vers les banques islamiques et montre que ceux-ci ne se limitent pas aux critères religieux pour faire leur choix. Le quatrième chapitre analyse les marges d'intermédiation des banques islamiques et conventionnelles, en utilisant une approche dynamique du panel (Arellano-Bond, 1991). Il conclut que les banques islamiques se caractérisent par des marges plus élevées. Le cinquième chapitre examine, pour les deux systèmes bancaires, l'impact de la pression réglementaire. Il apparait que les banques islamiques et conventionnelles opérant dans la région MENA se caractérisent par des niveaux de capital déjà bien au-dessus du minimum réglementaire, et que la pression réglementaire n’a donc pas d’impact sur les banques islamiques. Cette inefficacité de la réglementation prudentielle peut être expliquée par l’inadaptation de cette réglementation à la nature du risque de ces banques. Enfin, le sixième et dernier chapitre, étudie la relation entre le capital et le risque de défaillance. Il en ressort que, dans la zone MENA, la probabilité de défaillance serait plus élevée pour les banques islamiques.