Réalisation de cartes à haute fidélité de la polarisation du fond diffus cosmologique à partir des deux premières saisons de l'expérience POLARBEAR ainsi que leur exploitation statistique
Auteur / Autrice : | Davide Poletti |
Direction : | Radek Stompor |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique. Physique de l'Univers |
Date : | Soutenance le 18/10/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : AstroParticule et Cosmologie (Paris ; 2005-....) |
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Stavros Katsanevas |
Examinateurs / Examinatrices : Radek Stompor, Stavros Katsanevas, Davide Maino, Juan-Francisco Macias-Pérez, Olivier Perdereau, Nabila Aghanim | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Davide Maino, Juan-Francisco Macias-Pérez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse s'intéresse au problème de la production des cartes du fond diffus cosmologique (CMB) en présence du filtrage. Les observations du CMB ont constamment affiné notre compréhension de l'univers au cours des dernières décennies. La caractérisation de la composante rotationnelle de sa polarisation, les modes-B, devrait apporter des informations précieuses sur l'univers primordial et récent, ainsi que sur la physique fondamentale.Afin d'extraire ces contraintes uniques à partir du faible signal des modes B, la qualité et la taillé des données des expériences CMB ont invariablement augmenté. Leur traitement pose de sérieuses difficultés. La reconstruction de la carte du ciel observée réduit par plusieurs ordres de grandeur le volume des données, tout en essayant de préserver l'information cosmologique. Dans ce processus, les données brutes sont généralement filtrées afin d'éliminer les signaux parasites d'origines instrumentales ou astrophysiques. Cette thèse illustre le formalisme permettant d'effectuer des opérations générales de filtrage et de les incorporer dans la procédure de cartographie. Les conditions réalistes dans lesquelles cette estimation non biaisée du ciel peut réussir sont également étudiées, à la fois de manière général et dans le contexte spécifique des expériences au sol. Ce nouveau formalisme a été implémenté dans un code, extrêmement parallélisé, pour la production des cartes. Il est capable de reconstruire le ciel observé de manière fidèle et de caractériser ses propriétés statistiques. La méthodologie et l'outil sont ensuite appliqués à la première et deuxième saison de POLARBEAR, une des expériences de premier plan dans la chasse aux modes-B